Le 21 mars 2014, lors de « la grande fête de la Francophonie » à Washington, les plats burkinabè ont attiré l’attention de bon nombre de participants.
Comme chaque année au mois de mars-avril, l’ambassade du Burkina Faso aux Etats-Unis d’Amérique a pris part aux différentes manifestations au programme (de la quatorzième édition) du festival de la francophonie de Washington, D.C, activité inscrite cette année dans un cadre plus général de la célébration organisée le jeudi 20 mars dernier par l’OIF, lors de la 20ème journée internationale de la francophonie.
Organisé par plus de trente cinq(35) autres ambassades des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) accréditées dans la capitale fédérale des Etats-Unis, en partenariat avec l’Alliance Française, la Maison Française et le Smithsonian Associates, le festival francophone de Washington,D.C. a une fois de plus célébré les talents d’artistes francophones exerçant notamment dans la musique, le cinéma ou le théâtre. Les objectifs poursuivis étant la promotion de la langue française ainsi qu’un partage de valeurs de solidarité et de dialogue des cultures portées par la Francophonie.
Particulièrement, la tenue de « la grande fête de la Francophonie », activité d’attraction des différentes manifestations entourant l’organisation du festival, très attendu tant par le public que les médias, s’est déroulée le vendredi 21 mars 2014 à la Maison française dans l’enceinte de l’ambassade de France à Washington, D.C.
L’occasion a été donnée aux quelques 1600 convives de vivre au rythme de la diversité musicale et de danses des pays francophones. Ils ont aussi eu à déguster et apprécier les mets des peuples des pays membres de la francophonie proposés pour la circonstance par les personnels des ambassades de pays participants.
Tout comme les années précédentes, le stand alloué au Burkina Faso, a encore connu la grande affluence des convives. A la satisfaction de Son Excellence, Monsieur Seydou BOUDA et de ses collaborateurs de la représentation, bien mobilisés pour défendre la réputation de leur pays à cette tribune spéciale de la francophonie. Les raisons de cette attraction du public sont à rechercher entre autres dans la présentation très attrayante, d’une année à l’autre, du stand du Burkina Faso, aux couleurs notamment nationales. Ont été bien disposés, ça et là, à l’intérieur l’espace affecté à notre pays, des objets d’art les plus représentatifs de la diversité culturelle et artistique du Burkina (objets en bronze, de la sculpture, de la vannerie, du tissage…). Mais, pas seulement.
L’autre élément, objet de la curiosité des convives, est aussi et sans conteste, la variété des mets du Burkina Faso proposés à la dégustation. Pour l’édition 2014, étaient au menu: le niébé (haricot) à la sauce tomate, le niébé (haricot) à l’atiéké (dénommé Ouaga-Abidjan), accompagné de poisson frit ou de sauce tomate, le tô de maïs à la sauce oseille-épinard-poudre d’arachide. Divers jus : le jus de gimgimbre ou le bissap(jus à base de fleurs d’oseille). Dans le domaine des viandes, citons: les brochettes au coura-coura (poudre d’arachide) comme on les aime à Koupéla ou à Kaya ainsi que les cuisses de poulets marinées et grillées à petits feux……Le tout dans un assaisonnement avec des aromes exotiques et bien piquants de chez nous. Imaginez le reste. Pour la préparation de tous ces mets, les femmes travaillant à la représentation diplomatique du Burkina à Washington, D.C. ou celles dont les époux y travaillent ont mis tous les soins et les talents nécessaires. Sous la supervision de Madame Adèle BOUDA, épouse de l’Ambassadeur Seydou BOUDA. Je puis vous affirmer que la réputation du Burkina Faso en ce lieu a été, cette année encore, à la hauteur des attentes des convives.
En tout cas, à la Maison française ce vendredi 21 mars 2014, l’affluence et l’engouement du public pour les mets burkinabé ont été tels qu’en un laps de temps les plats se sont vidés malgré les quantités préparées d’autant qu’on s’attendait plus ou moins à connaitre ce succès. Il ne leur restait plus qu’à admirer les objets d’art exposé pour la circonstance. Là aussi, certains visiteurs sont tombés sous le charme de certains comme les chapeaux ou les bonnets tissés qu’ils ne souhaitaient ni plus ni moins qu’à pouvoir les acheter séance tenante.
Pierre WAONGO
Attaché de presse
Ambassade du Burkina Faso/Washington, D.C.
Source : Burkina 24
Your reaction